La table ronde annuelle de l’APA s’est tenue le 2 octobre 2021 sur le thème L’APA et ses déposants à la Maison des Mines de la rue Saint-Jacques à Paris. Un public d’une bonne soixantaine de personnes étaient présent, ce qui, compte tenu des difficultés liées à la crise sanitaire, était une belle affluence.
Les participants ont d’abord écouté Elizabeth Legros-Chapuis présenter l’analyse des réponses au questionnaire lancé auprès des déposants en décembre 2020. Puis la table ronde proprement dite, animée par Claudine Krishnan, nous a permis d’entendre quatre déposants aux profils variés, Raphaël Bondue, Françoise Bonnot-Jörgens, Annie Rambion, Michel Vannet, qui ont abordé diverses questions dont notamment les motivations de leurs dépôts et leurs réactions aux échos de lecture rendant compte de leurs textes, questions reprises ensuite grâce aux interventions nombreuses venues de la salle.
Cette table ronde cependant était atypique à plus d’un titre : elle l’était par sa date d’abord, au début du mois d’octobre, alors qu’habituellement les tables rondes se tiennent au mois de mars, elles sont, dans la foulée de nos Assemblées générales, notre petit plaisir apaïste du printemps. C’est évidemment la crise sanitaire avec les contraintes qu’elle a entrainée qui nous a conduit à tenir cette réunion à cette date tardive;
Mais elle l’était aussi, différence plus sensible, en ce qu’elle était une table ronde exclusivement entre nous. Classiquement une table ronde de l’APA c’est la confrontation sur un sujet donné, d’une présentation des textes issus de notre fonds avec des regards extérieurs d’écrivains, d’historiens, de psychologues, de sociologues, bref d’experts de tous ordres. Et ce que, peut-être, nous avons pu perdre en termes d’apports académiques, a été largement compensé et au-delà par le climat et la richesse des échanges entre nous, entre personnes toutes inscrites dans une même démarche et pouvant donc s’exprimer en confiance devant des pairs.
Enfin, elle l’était, parce que pour la première fois cette table ronde a été intégralement enregistrée en vidéo par Martine Bousquet. Ainsi, au-delà des articles de synthèse que chacun des intervenant nous a adressé et que vous trouverez dans le numéro de La Faute à Rousseau de février 2022, vous pouvez dès maintenant écouter ces interventions ici même. C’était une première pour notre vidéaste, de réaliser une telle captation de plusieurs heures et dans une grande salle. Elle a rencontré quelques problèmes techniques, d’où un résultat qui ne la satisfait pas entièrement. Mais pour nous c’est une réussite…